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4. L'Eglise Saint-Anne

Avant la Révolution de 1789, la Commune d’Auberive ne possédait pas d’église paroissiale, les métayers allaient aux offices religieux à l’abbaye. C’est en 1772 que Dom Pinelle, le dernier abbé commendataire, érigea une petite chapelle nommée Saint-Anne, entourée de son cimetière communal. En 1863, le curé-doyen Barthélémy fit agrandir la chapelle grâce à des dons publics pour la faire évoluer en église. Le cimetière a dû être déplacé en dehors du village, là où se trouve le cimetière actuel. L’église a un choeur à pans à l'emplacement du choeur carré ainsi qu'un transept et une sacristie dans le style néo-classique. Barthélémy fit élever la tour-porche à l'extrémité de la nef. L’Eglise bénéficia d'un élégant clocher en 1864-1866, la transformant ainsi en véritable église paroissiale. Le 26 avril 1884, la première pierre fût bénie par l'évêque de Langres, Monseigneur Bouange, en présence du maire. On aperçoit sur la façade, les statues grandeur nature (1,75 m) de Saint-Pierre avec ses clefs et Saint-Paul tenant l'épée, sculptées par Jules Naudet de Langres, un élève de Rude.

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© Maud Sarracanie
©Alexia Volot

Mariage Bertrand-Radel (1911),

Coll. privée

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Dans l'église Saint-Anne, vous trouverez une plaque en mémoire de deux héroïnes résistances pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Suzanne LAMY & Geneviève AUBERTIN

Suzanne BRET épousa Lucien LAMY et résidait, sous l’Occupation, à la gare de Vivey-Chalmessin (Haute-Marne). Son époux, qui servit dans un régiment de pionniers en 1940 et qui fut prisonnier jusqu’en octobre 1940, était le chef du maquis de Vivey.

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Geneviève AUBERTIN, employée auxiliaire de la SNCF, était agent de liaison de la Résistance, au profit du maquis Max.

« Mon rapport ne peut dissocier ces deux âmes-sœurs, sœur dans la vie comme dans la mort, qui firent le plus grand honneur à la France. »,

Monsieur STEPHAN, maire d'Auberive en 1944.

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