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DÉCOUVREZ LE VILLAGE D'AUBERIVE

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L'histoire du village...

Le village d'Auberive a pris naissance autour de son abbaye cistercienne fondée en 1135 au bord de l'Aube (24ème fille de Clairvaux) et n'était à l'origine qu'un regroupement de convers à son service. L'ensemble formait alors une enclave particulièrement relevant du royaume de France dans cette région frontière entre Champagne et Bourgogne. Connue autrefois sous le nom "D'enclos d'Auberive" et limité par de hauts murs qu'on distingue encore autour de l'abbaye; il était formé d'un corps de ferme ancien (La Theurelle) qui s'étendra ensuite à la rue des Fermiers, à quelques maisons pour les artisans et les gardes des bois de l'abbaye (la rue de l'école des garçons), à un auditoire et enfin à un palais abbatial à partir de la Renaissance (l'Abbatiale).

Toute cette population au service de l'abbaye (convers, artisans, personnels de service, employés etc...) dépendait alors directement de la seigneurie et de la pleine justice de l'abbé d'Auberive. Comprenant 121 habitants en 1742, cette population ne sera réellement affranchie qu'à la Révolution de 1789. Mais comme elle n'était pas encore constituée en communauté administrative (seulement en paroisse), elle aurait du être dispersée et le village actuel ne jamais exister, si la vente des Biens nationaux en 1790 n'avait favorisée la venue d'un grand nombre d'étrangers venus se fixer à Auberive, complétant ainsi quelques fermiers qui ont pu racheter leur logis (633 habitants en 1804).

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Ce phénomène, lié à de nouvelles constructions, prit une ampleur telle qu'Auberive fut très tôt élevée au rang de commune (1790), ne prenant pourtant une réelle importance que lorsqu'elle fut érigée en chef-lieu de canton au détriment de Giey-sur-Aujon (1800), avec l'installation d'un juge de paix, d'une gendarmerie, d'un receveur des finances, d'une école, et de six foires annuelles à la belle saison.

Malgré ses 7064 hectares qui en fait la troisième commune Haut-Marnaise par la superficie (après Pancey et Châteauvillain), la commune d'Auberive qui est recouverte à 70% de forêts, ne dispose depuis l'origine d'aucun revenu forestier; la Révolution de 1789 a transformé tous les bois de l'abbaye (4982 hectares) en un grand massif domanial, actuellement géré par l'Office National de Forêts (O.N.F).

Malgré cela, le village s'étoffera rapidement dans le cours du XIXème siècle autour des industries liées au bois et à la transformation du fer (forges et fourneaux) : création de nouveaux logements, construction puis agrandissement d'une église paroissiale, établissement en plusieurs étapes des écoles, du presbytère, de la mairie et de la gendarmerie, pour aboutir enfin à la situation actuelle du village.

Les personnalités liées à Auberive

Abel François Nicolas Caroillon
de Vandeul
(1746-1813)
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Premier commis des finances (1785) et directeur des Domaines du Roi. Il épouse Marie-Angélique Diderot, fille de Denis Diderot acquiert l’abbaye pour l’aménager en filature de coton puis en une résidence de campagne. Il est à l’origine de la pose de la grille Louis XV.

André Theuriet
(1833-1907)
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Romancier, poète et académicien, fut receveur des impôts à Auberive de 1856 à 1859.Il  parle de la commune dans  plusieurs de ses romans comme dans « souvenirs de vertes saisons ».

Marie-Anne Martinet
(1814-1875)
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L'épouse et la complice de Martin Dumollard, tueur en série du XIXe siècle. En février 1862, elle est condamnée à 20 ans de travaux forcés. Elle effectue sa peine à la prison de femmes d'Auberive et y meurt en 1875.

Louise Michel
(1830-1905)
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la « vierge rouge » de la Commune de Paris, a été incarcérée à l'abbaye d'Auberive, alors prison pour femmes, avant sa déportation en Nouvelle-Calédonie. Elle est une figure révolutionnaire et anarchiste.

LeParc National des forêts de Champagne et de Bourogne

Auberive est au coeur du parc national en arrivant par l’Est depuis l’A31.

Découvrez les vastes forêts du parc, un espace unique en France, dédié à la préservation et à la découverte du patrimoine naturel et culturel.

Admirez le spectacle que la nature vous offre : la faune (chat forestier, cerf, cigogne noire, grand-duc, Agrion de Mercure) et la flore (Sabot de Venus, grande gentiane) vous attendent.

Ne passez pas à côté du patrimoine culturel de Haute-Marne et de Côte-d’Or comme le musée archéologique de Faverolles ou encore le village médiéval de Salives.

Et pour finir, dégustez les spécialités locales comme le fromage de Langres, l’Epoisses, le truffes, les vins et le miels qui raviront vos papilles !

Le Parc National des fôrets,
réalisation par Benjamin Pawlica.

Nous remercions Daniel Royer pour sa collection privée de photographies.

Les monuments à voir

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03 25 84 21 13

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